Cette présentation des écoles de la gendarmerie est particulièrement « instructive ».
Elle souligne tout d’abord l’importance de la formation initiale avec 12000 militaires formés par an.
Chacun sait que cette formation, creuset de la militarité, conditionne l’efficacité opérationnelle des unités.
Une « force humaine » peut avoir ce qualitatif parce qu’elle est l’addition de compétences individuelles acquises ab initio mais aussi tout au long de la carrière.
La formation continue, parfois sacrifiée sur l’autel des coûts en effectifs, est aujourd’hui mieux protégée avec 22.000 stagiaires/jour, ce qui est une nécessité. Les modes d’action changent, les technologies pénètrent davantage le quotidien du gendarme.
On comprend pourquoi de nouveaux centres se créent. On notera le développement de la formation à distance qui ne remplace pas le présentiel, le contact direct avec le formateur, mais qui est bien a adaptée à notre dispersion en métropole comme outre-mer.
Nos écoles sont le reflet de notre permanente adaptation.
Le Trèfle est particulièrement attaché à l’Académie militaire de la gendarmerie nationale, héritière de l’école au sein de laquelle il a pris racine, en 1906.
Accompagner les officiers en formation, retrouver ceux qui reviennent pour des stages, est une des missions de notre société de secours mutuels. Nous sommes de plus en plus associés à la vie de notre école, observatoire privilégié des mutations de notre institution au travers des savoir-faire et surtout des savoir-être qui façonnent les futurs chefs.
Ayant été moi-même élève, il y a plus de cinquante ans, je mesure des progrès qu’un organigramme ne peut illustrer. Merci au commandant des écoles et au commandant de l’AMGN d’intégrer l’action sociale du Trèfle et sa capacité de rayonnement dans leur stratégie de formation de nos cadres.

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